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12 lois pour bien utiliser votre cerveau

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12 LOIS POUR BIEN UTILISER SON CERVEAU

Avez-vous déjà eu des cours de cerveau ? Il y a d’immenses chances que ce ne soit pas le cas. N’est-ce pas scandaleux de ne pas apprendre à l’école le fonctionnement de l’organe qui nous sert toute notre vie alors que l’on est censé s’en servir tous les jours ?

Je paraphrase ici l’excellent TED Talk « Et si on donnait des cours de cerveau » de Kevin Finel, maître praticien en hypnose, créateur d’une académie de recherche en hypnose et auteur de plusieurs livres. Je vous recommande vivement de regarder quelques unes de ses interventions au passage.

Pour ma part ce n’est pas le cas, on ne m’a jamais appris comment ça fonctionnait dans ma boîte crânienne. Que ce soit à l’école ou à la maison, personne ne m’a dit comment apprendre mes cours, comment fonctionne la mémoire, comment fonctionne l’attention ou encore comment apprendre n’importe quelle activité ou n’importe quelle langue.

Il est temps de remédier à cette lacune et voir comment ça se passe entre vos deux oreilles. Dans cet article je vais donc vous expliquer comment optimiser le fonctionnement de votre cerveau. Attachez vos ceintures, on va décoller tout de suite pour un voyage entre vos deux oreilles.

Pour cet article je me suis inspiré des livres « Les 12 lois du cerveau » de John Medina, « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner » et d’une synthèse de toutes mes connaissances, issues de nombreuses lectures et de multiples conférences.

Loi N°1 : le cerveau a évolué

L’homme est un être d’adaptation, il n’y a pas besoin d’avoir fait d’énormes études pour le savoir, sans quoi nous ne serions pas là.
Le cerveau humain évolue pour s’adapter aux situations et pour cause : pour survivre dans l’environnement hostile dans lequel nos ancêtres ont vécu, il y avait deux possibilités : devenir plus fort ou devenir plus intelligent. C’est donc l’intelligence qui a primé, la force étant déjà bien présente dans le règne animal.

Notre cerveau est conçu pour : résoudre des problèmes liés à la survie, dans un environnement extérieur instable, en étant presque constamment en mouvement. 

Vous l’aurez compris, le cerveau étant façonné pour ça, dès lors qu’une de ces fonctions n’est plus stimulée, le cerveau finit par dépérir avec des maladies neurodégénératives à la clé.

Nous sommes adaptés au changement et heureusement, parce que le monde évolue si vite que si on ne s’adapte pas, on est fichus.

Et c’est justement le problème majeur de nos jours : les gens ont de plus en plus de mal à s’adapter à l’environnement. Je ne sais pas si c’est la paresse ou la passivité mais le fait est que les gens en général résistent au changement, ils sont dans une sorte de paresse intellectuelle et physique qui les fait dépérir. Sédentarité, passivité, éléments toxiques, tout cela nuit véritablement au cerveau, et c’est la raison pour laquelle nous connaissons autant de maladies neurodégénératives de nos jours.

Si on ne cherche pas à créer de nouvelles connexions neuronales chaque jour à travers l’apprentissage et la curiosité, notre cerveau dépérit, c’est aussi simple que cela.

C’est la fonction qui fait l’organe, par conséquent, si on n’utilise pas notre cerveau dans ses possibilités, celui-ci perd en vigueur et, dès lors, il ne faut pas s’étonner de ne plus arriver à se rappeler de certaines choses, de ne pas arriver à se concentrer ou à apprendre.

Le remède ? La curiosité ! Affrontez tous les jours des situations nouvelles qui vont demander à votre cerveau de l’adaptation. Nous sommes câblés pour le changement alors profitons-en, c’est ce qui nous rend plus performants, plus intelligents et plus heureux.

Apprenez de nouvelles choses chaque jour à travers des livres, des conférences, des vidéos, rencontrez de nouvelles personnes, discutez de nouveaux sujets, développez de nouvelles compétences… Evitez la passivité qui est le plus gros destructeur neuronal, nous y reviendrons.

Loi N°2 : l’exercice physique stimule les facultés mentales

Nous ne sommes pas faits pour rester assis à un bureau 8 heures par jour. Du point de vue de l’évolution, notre cerveau s’est développé par l’exercice physique, en parcourant une vingtaine de kilomètres par jour.

Notre cerveau est donc fait pour un corps en mouvement pouvant marcher jusqu’à 20 km/jour. Le cerveau a toujours terriblement besoin de marcher ou de courir, surtout celui des individus sédentaires que nous sommes devenus.

C’est la raison pour laquelle l’exercice physique stimule les facultés mentales des populations sédentaires. Les individus qui dont de l’exercice ont une mémoire à long terme, une capacité de raisonnement, une attention et une aptitude à résoudre des problèmes supérieures à celles des individus qui n’en font pas.

En clair, si vous voulez améliorer vos capacités intellectuelles, bougez ! L’exercice augmente l’afflux sanguin vers le cerveau et le rend donc plus performant. Il stimule aussi l’action de la protéine responsable du maintien des connexions entre les neurones (le BDNF dont on va parler juste après). Pratiquer des exercices d’endurance deux fois par semaine réduit de 50% le risque de démence et de 60% Alzheimer.

L’exercice physique assidu empêche la dépression parce qu’il fait sécréter des substances comme l’insuline, qui est l’un des facteurs de développement des réseaux neuronaux. L’insuline augmente la plasticité neuronale. Plus on fait du sport, plus on stimule notre capacité à produire de nouvelles synapses, et pas seulement dans les aires motrices. L’exercice physique retarde ainsi le vieillissement.

L’exercice physique a un rôle encore plus important sur le cerveau que l’alimentation !

Le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (ou BDNF) est une neurotrophine, il est actif dans l’hippocampe, le cortex cérébral et le prosencéphale basal. Il assure la survie et la croissance des neurones en présence de forces hostiles. Ces zones cérébrales ont un rôle important dans l’apprentissage, la mémoire ainsi que d’autres fonctions. Le BDNF est notamment impliqué dans la mémoire à long terme.

Pourquoi est-ce que je vous parle de cela ? Parce que l’exercice physique stimule ce BDNF.

Par ailleurs on a montré que dans les maladies telles que la dépression, la démence ou la maladie d’Alzheimer, il y a des baisses importantes de ce BDNF. De là à dire que l’exercice physique a un impact sur ces maladies, il n’y a qu’un pas que je franchis largement. On peut citer certaines études qui ont montré que l’exercice physique est plus efficace que les antidépresseurs pour vaincre cette maladie.

Vous l’aurez compris, il faut être fou pour rester sédentaire et ne pas faire de sport avec ces connaissances-là.

Maintenant que vous savez, il ne vous reste plus qu’à passer à l’action. Décidez du sport que vous voulez faire et mettez-vous y. Mettez votre corps en mouvement.

Comme j’aime le dire, l’organe fait la fonction, donc si l’on ne se sert pas de son corps comme il le faut, il ne faut pas s’étonner que celui-ci dépérisse à vue d’œil passé un certain âge.

Au passage, l’âge est en aucun cas une excuse, on connaît tous des sportifs de 70 ans passés, et sur l’île d’Okinawa les centenaires pratiquent également des activités sportives.

Trouvez un sport qui vous plaît, et bougez, bougez, bougez.

Si vous êtes motivé, je ne peux que vous encourager à utiliser votre corps comme nos ancêtres au paléolithique, à savoir de toutes les façons possibles : grimpez, sautez, marchez, courez, nagez, rampez… Votre corps vous dira merci et il vous le rendra bien, ainsi que votre cerveau ! 

Loi N°3 : bien dormir pour bien penser

Le seul moment où le cerveau se repose vraiment (consommation d’énergie moindre), c’est pendant la phase très profonde du sommeil lent. Cela représente 20% d’un cycle de sommeil total de 1h30.

Le reste du temps, le cerveau ne se repose jamais. Il est même aussi actif (voire plus selon les moments) pendant le sommeil paradoxal qu’à l’état d’éveil !

Respecter les cycles de sommeil est vraiment LE conseil que je vous suggère de suivre.

Dans notre société, c’est à la mode de manquer de sommeil. Ca fait rebelle, ça fait homme occupé. C’est surtout le meilleur moyen de détruire votre santé et votre cerveau.

Le sommeil n’est pas à la mode, il est bafoué et abîmé par nos mauvaises habitudes : la lumière bleue des écrans LCD qui perturbent la sécrétion de mélatonine (hormone du sommeil), les repas extrêmement lourds le soir, les réveils stridents qui sonnent en plein milieu d’un cycle de sommeil et qui explosent notre sommeil profond (d’où le réveil dans les vapes), l’absence de sieste, la durée trop courte de sommeil, le manque d’activité physique, les anxiolytiques qui miment le sommeil (mais qui est un FAUX sommeil, on ne peut pas leurrer le cerveau de cette façon !)… Et ainsi de suite.

Plusieurs études ont montré que 3 jours en dormant moins de 6 heures équivaut à un taux d’alcoolémie de 0,5 g/L dans le sang au niveau des capacités cérébrales.

Comment voulez-vous avoir un cerveau qui fonctionne correctement si vous ne lui donnez pas l’occasion de récupérer ? Ce n’est pas possible.

Avec tous les services que votre cerveau vous rend, vous pouvez bien prendre le temps de le laisser se reposer, vous n’en serez que plus efficace, de meilleure humeur, en meilleure santé et plus concentré.

Le conseil N°1 est donc le respect des cycles de sommeil. Un cycle de sommeil dure 90 minutes en moyenne et se compose de plusieurs phases dont les suivantes : sommeil léger, sommeil profond, sommeil très profond, sommeil paradoxal. Une fois le sommeil paradoxal terminé, 90 minutes se sont écoulées et on retourne quelques instants à un état de micro-éveil en enchaînant avec un autre cycle juste derrière.

Plus on avance dans la nuit, moins on a de sommeil très profond et plus on a de sommeil paradoxal. Ainsi, on fera plus de rêves en fin de nuit et on récupèrera mieux en début de nuit avec le sommeil très profond parce que c’est lui le plus important.

Cela étant précisé, il semble logique de se coucher au moment d’un début de cycle et se réveiller à la fin d’un autre cycle. Bingo, cela tombe bien car c’est exactement ce qu’il faut faire ! Comment faire ? Il suffit de repérer ses cycles de sommeil dans une journée à l’aide de certains signes (qu’on prend pour de la fatigue alors qu’il n’en est rien) : bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, concentration qui baisse, désintérêt pour la tâche en cours…

Je vous conseille de faire l’exercice suivant : prenez une feuille et dessinez une horloge de 24 heures que vous allez graduer par exemple toutes les heures.

Gardez-la avec vous sur une ou deux journées (voire la semaine si vous êtes motivé), et à l’aide d’un stylo, faites un trait aux heures où vous sentez ces « signes de fatigue » : ce sont les signes d’un début de cycle de sommeil qui arrive. A partir de là, vous pouvez voir l’espace entre deux signes de sommeil : cela peut être entre 1h15 et 2 heures selon les gens. Une fois que vous avez fait l’exercice, vous pouvez extrapoler tous vos cycles sur une journée avec ceux que vous avez déjà déterminés.

Vous pouvez aussi utiliser une application smartphone de sommeil telle que sleep as Android ou sleep cycle, celle-ci calculera toute seule vos cycles de sommeil pendant la nuit, si vous mettez le téléphone dans le coin de votre lit. Il déterminera tout cela grâce à vos mouvements nocturnes. Attention à absolument mettre votre téléphone en mode avion pour éviter que votre cerveau se transforme en bouillie parce que le téléphone portable rend la barrière hémato-encéphalique plus perméable alors qu’elle n’est pas censée l’être. Notez que la méthode smartphone est moins précise que la méthode manuelle, mais elle pourra confirmer ce que vous avez trouvé.

Il ne vous reste plus qu’à vous coucher à un horaire où vous savez qu’un cycle ne va pas tarder à arriver, profitez-en pour noter dans votre carnet des choses positives : ce que vous avez vécu de positif dans la journée (appel d’un ami, réussite personnelle, bonne séance de sport, bon repas, sieste récupératrice, bonne séance de méditation…), des choses pour lesquelles vous avez de la gratitude (avoir de quoi manger, avoir un toit, avoir 2 jambes, avoir un cœur en bonne santé…) ainsi que des qualités dont vous avez fait preuve dans la journée (à l’écoute, gentil, drôle, réfléchi, sportif…).

Tout cela a pour objectif de programmer votre inconscient en mode positif afin d’aller dans le sens contraire des médias et des gens toxiques qui vous programment en négatif. Faire ce simple exercice prend 1 à 2 minutes, je le fais chaque jour et vous n’imaginez pas l’impact que cela peut avoir dans une vie. Testez et vous verrez !

Ensuite vous pouvez prendre un bon livre et lire jusqu’à ce que votre cycle de sommeil arrive et se fasse sentir. A ce moment-là, éteignez les feux, et juste avant de vous endormir, faites-vous des suggestions telles que « Cette nuit va être récupératrice et je vais me réveiller en pleine forme », « Mon sommeil va être très profond et je vais être en énergie haute dès le matin » ou encore « Je vais me rappeler de mes rêves demain matin ». Gardez en tête que toute suggestion que vous faites passe la barrière de votre inconscient (qui est un ordinateur, il ne filtre rien) et va devenir réalité. De la même manière que les autosuggestions négatives du type « Je suis nul » ou « Je ne vais pas y arriver » qui vous pourrissent l’existence, vous pouvez utiliser les suggestions pour rendre votre sommeil extrêmement récupérateur, comme l’explique Hal Elrod dans son Miracle Morning.

Pensez à mettre votre réveil à la fin d’un cycle de sommeil, il n’y a rien de pire que casser un cycle en deux avec un réveil strident, c’est le meilleur moyen de passer une journée pourrie !

Pensez aux conseils classiques pour avoir un sommeil de qualité : pas de café, de thé, de chocolat noir le soir, éviter les repas lourds, éviter les lumières bleues des écrans LCD (ou alors mettre des filtres à lumière bleue sur vos appareils, ou achetez des lunettes qui filtrent une telle lumière), ne stimulez pas votre cerveau juste avant de dormir, favorisez les activités de relaxation (étirements, méditation, respiration, musique douce…)

Je tiens aussi à signaler l’importance de la sieste, elle est un besoin physiologique universel. Là aussi, nous sommes dans une société où faire la sieste est réservé aux bébés, aux vieillards ou aux feignants. Vous préférez passer un un feignant ou être fatigué à longueur de journée ? A vous de voir !

La sieste se pratique juste après le repas du midi (voire du soir) et ne doit pas excéder 20 minutes pour ne pas entrer en sommeil profond, ou alors il faut faire le cycle complet de 90 minutes. Je vous recommande pour cela l’application Pzizz qui génère des sons aléatoirement qui rendent votre sieste extrêmement efficace.

Gardez en tête que le manque de sommeil induit des pertes de capacités cognitives : il nuit à l’attention, aux fonctions exécutives, à la mémoire de travail, à l’humeur, au raisonnement logique, au raisonnement quantitatif et même aux activités motrices. En clair, le manque de sommeil est un poison pour votre cerveau.

Vous pouvez aussi utiliser le sommeil pour améliorer votre apprentissage : faites une sieste ou une nuit de sommeil juste après avoir appris une connaissance particulière, cela va bien mieux l’imprimer dans votre mémoire.

Un petit point sur la quantité de sommeil : il n’y a pas de besoin identique entre les individus, 8h est un mythe. Certaines personnes dont moi peuvent tout à fait se satisfaire de 7 heures de sommeil. On considère en général que la plupart des gens ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil. Cela dépend d’énormément de facteurs : âge, activité physique, quantité de nourriture ingérée, stress psychique, génétique… Un petit pourcentage de la population n’a besoin que de 4 heures de sommeil mais c’est relativement peu répandu. Fiez-vous à votre énergie quotidienne pour savoir si vous dormez suffisamment, et pensez à faire une sieste pour compléter vos heures de sommeil.

Loi N°4 : les cerveaux stressés n’apprennent pas de la même manière.

Nous sommes faits à l’origine pour stresser quelques secondes : adrénaline et cortisol. En effet, à l’époque de la préhistoire, le stress était très efficace pour fuir un tigre qui voulait nous dévorer. En ayant un pic d’hormones de stress, notre organisme est en vigilance maximale, le sang afflux vers les jambes et on a une réaction de fuite, ce qui a dû sauver nos ancêtres à de nombreuses reprises. Je suis prêt à parier à peu près n’importe quoi que sans ce système de stress nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler !

Le problème d’aujourd’hui c’est que ce stress n’est plus utile, mais comme notre cerveau fonctionne de la même manière, on a gardé ce mécanisme. Du coup nous vivons, pour la plupart, ce stress de manière chronique et on sait maintenant très bien que le stress chronique dérègle dangereusement le système homéostatique.

Dans la partie sur l’exercice physique, nous parlions du BDNF qui est essentiel dans le cerveau, de par ses rôles majeurs. Tant que le BDNF est présent en quantité suffisante, les hormones de stress ne peuvent pas faire de dégâts.

Sauf que, vous l’aurez deviné, dans une société sédentaire, le stress chronique dépasse les quantités normales et supprime nos défenses naturelles.

Le stress chronique abîme la paroi des vaisseaux sanguins (artériosclérose) ce qui augmente le risque d’attaque et de crise cardiaque, et défonce littéralement les cellules de l’hippocampe, ce qui entrave la capacité à apprendre et à se souvenir.

Le stress le plus nuisible est le sentiment d’impuissance totale, d’où l’intérêt de faire une diète médiatique.

Considérant les problématiques du stress sur la santé et le cerveau, il est important de travailler dessus si on a tendance à être mal adapté au stress. Il existe pléthore de méthodes pour ce faire, dont Dale Carnegie parle bien dans son livre « Comment dominer le stress et les soucis » où l’on trouve des éléments très efficaces pour être plus zen et moins stressé.

Ce que je conseille le plus aux personnes stressées est la méditation en pleine conscience, c’est-à-dire prendre un moment dans la journée où on va simplement s’asseoir et accueillir ce qui vient à nous. Le but n’est pas de ne pas penser, parce qu’au plus on se focalise sur cela, au plus on pense. Non, le but est d’ouvrir sa conscience pour accueillir tout ce qui vient, comme un voyageur assis sur un banc dans la gare, au bord des rails, et qui regarde les trains passer. Vos pensées sont comme ces trains qui passent, vous pouvez les regarder simplement passer et elles s’en vont ou alors vous laisser embarquer par elles en rentrant dedans. A vous de choisir !

Gardez juste en tête que les pensées ne sont que des fabrications de votre mental, elles n’existent pas. La seule chose qui existe, c’est le ici et maintenant, c’est là où est votre corps et ce que vous faites actuellement.

Tout le reste (les souvenirs, les pensées redondantes, penser au futur…), c’est de l’imagination, c’est un film fabriqué par votre cerveau ! Si c’est négatif, vous n’êtes pas obligé de le croire sur parole puisque c’est que du vent, vous pouvez simplement les regarder passer comme un train.

Et c’est justement cela le but de la méditation : observer ce qu’il se passe en vous et autour de vous. Ecouter les sons, sentir les appuis, observer sa respiration, scanner sa posture corporelle, observer les pensées, observer l’émotion dans laquelle on est (la météo intérieure)…

Si quelque chose me fait souffrir, plus je réussis à l’accueillir dans un état de conscience élargie, moins cette chose occupe proportionnellement de place en moi.

En clair, le fait d’ouvrir la conscience en méditation va faire que vous n’allez plus vous laisser affecter par une seule chose. En effet, lorsqu’on stress, qu’on est victime d’angoisses, on se focalise sur une seule chose et notre attention se resserre sur un seul objet, comme si on portait des œillères. Le fait même d’ouvrir le champ de la conscience et d’observer simplement ce qui est ici et maintenant (les sons, les sensations, la respiration…) permet de diminuer considérablement cet état de stress !

La règle essentielle pour moi est la suivante : ce sur quoi je porte mon attention se développe et prend toute la place dans mon esprit. Gardez toujours ça en tête. 

Il y a une relation de cause à effet entre pratique assidue de la méditation et l’obtention d’une aptitude à générer davantage d’émotions positives et à avoir de meilleures défenses immunitaires, même quand le contexte devient négatif.

On connaît maintenant les effets scientifiques de la méditation qui ont été corroborés par un paquet d’études scientifiques, alors il ne tient qu’à vous de la pratiquer, ne serait-ce que 5 minutes par jour pour commencer. Les effets sont visibles au bout de quelques semaines seulement, même avec 5 minutes quotidiennes ! Je vous recommande d’utiliser l’application Insight Timer qui vous permet de mettre un compte à rebours utilisant des bols tibétains pour vous signaler le début et la fin de votre méditation. De plus vous avez des statistiques qui motivent : nombre d’heures de méditation, nombre de jours consécutifs… Il y a également de nombreuses méditations guidées gratuites dans plusieurs langues !

Sachez qu’il existe de nombreuses autres manières d’endiguer votre stress que je ne fais que vous énumérer pour vous permettre de creuser si cela vous intéresse : la cohérence cardiaque, la respiration abdominale, la visualisation, les autosuggestions, l’alimentation, les ancrages, les huiles essentielles (camomille romaine, petitgrain bigarade), l’hypnose, la sophrologie…

A vous de jouer !

Loi N°5 : chaque cerveau a un câblage unique

Voici une loi que peu de personnes connaissent. Ce que vous faites au cours de votre vie modifie physiquement le cerveau, le remodèle, le reconfigure. Rien n’est figé, c’est ce que l’on appelle la neuroplasticité (la fameuse). Par exemple, nous parlions de la méditation juste avant. Eh bien sachez que la pratique de la méditation modifie anatomiquement le cerveau en augmentant notamment l’épaisseur du corps calleux, la partie qui relie le cerveau gauche au cerveau droit.

2 cerveaux ne stockent pas les mêmes informations au même endroit ni de la même manière, sur la planète il n’y a pas 2 cerveaux identiques ! Cela dépend ce qu’on y met dedans, gardons en tête que chaque seconde depuis notre naissance est emmagasinée dans notre cerveau dont une grande partie est inconsciente.

Mais ce n’est pas parce que vous n’y avez pas accès par la conscience que ça n’existe pas, et les publicitaires l’ont bien compris.

Voilà pourquoi je conseille autant de faire une diète médiatiqueLa télévision pourrit votre inconscient avec de nombreuses informations inutiles pour vous : les publicités qui vous font acheter des produits mauvais dont vous n’avez pas besoin, les nouvelles négatives sur lesquelles vous n’avez pas d’action à faire dans 99,9% des cas et qui entretiennent bien votre stress chronique, les désinformations qui forgent de fausses croyances sur vous et sur le monde (idéal féminin et masculin, généralisations, stigmatisation, matérialisme…)

Rendez-vous ce service : virez votre télévision.

Nous possédons de multiples formes d’intelligence et beaucoup ne sont pas mesurables par le QI. Pour autant je vous conseille de les travailler : il y a entre autre l’intelligence émotionnelle, l’intelligence sociale, l’intelligence corporelle, l’intelligence financière, l’intelligence motivationnelle et d’autres.

Celles-ci sont primordiales parce qu’on sait depuis les travaux de Daniel Goleman que l’intelligence mathématico-logique (le QI) est moins important que l’intelligence émotionnelle en ce qui concerne la réussite professionnelle.
Vous avez bien lu : les gens bêtes qui gèrent bien leurs émotions et celles des autres réussissent bien mieux que les gens intelligents qui sont esclaves de leurs émotions.

Si ces sujets vous intéressent je vous conseille notamment l’intelligence émotionnelle de Daniel Goleman (pavé de 1000 pages), l’intelligence sociale de Karl Albrecht, père riche père pauvre de Robert Kiyosaki. Quant à l’intelligence corporelle, je vous invite à pratiquer un sport du type gymnastique ou musculation, voire la danse ou le hip-hop.

Tout cela rendra votre cerveau unique et diablement efficace.

Loi N°6 : nous ne prêtons pas attention à ce qui nous ennuie

Nous connaissons tous quelqu’un qui n’est pas capable d’écouter une vidéo pendant 5 minutes (ou nous écouter nous) sans regarder son téléphone ou détourner le regard.

Vous imaginez le handicap ? Comment faire dans notre vie si on ne peut pas être concentré sur une chose pendant plus de 5 minutes ? Cela va être difficile…

Pourtant, c’est une réalité : avec les smartphones et internet, l’attention diminue considérablement dans notre société.

Au niveau cérébral, l’attention augmente régulièrement pendant 10 minutes puis se met à diminuer.

Le cerveau prête davantage attention à la substantifique moelle d’une expérience à forte charge émotionnelle qu’aux détails périphériques. C’est comme cela que notre cerveau apprend, puisque c’est exactement comme à l’époque préhistorique : si on était attaqué par un tigre à dents de sabre, on se souvenait bien que cet animal était dangereux pour nous parce que l’expérience a suscité une émotion forte en nous. Donc si vous voulez capter l’attention d’un public, par exemple, commencez par les idées clés, non par les détails. Le sens doit toujours passer avant les détails.

Regardez les gros titres des journaux : l’essentiel est dans le titre, ce qui donne envie de lire l’article entier. C’est exactement pareil lorsque vous regardez un contenu sur internet : s’il n’y a pas d’élément régulièrement pour relancer votre concentration, vous allez passer à autre chose. Pour faire sauter la barrière des 10 minutes, il suffit d’utiliser un stimulus générateur d’émotion qui devient un hameçon auquel le public va mordre. Les hameçons les plus efficaces ont 3 principes : déclencher une émotion, doivent être pertinents, doivent pouvoir s’articuler au thème.

L’émotion aide vraiment le cerveau à apprendre, on se souvient tous de ce que l’on faisait le 11 septembre 2001 ou du jour où on a eu une grande réussite personnelle. Donc si vous voulez mieux apprendre, lorsque vous lisez un livre, il est important que vous y mettiez des émotions ou que vous fassiez le lien avec ce que vous connaissez déjà, ainsi vous augmenter votre concentration et votre rétention d’informations.

Revenons à l’attention, cette denrée rare. Je tiens déjà à vous féliciter si vous lisez cette phrase, cela signifie que vous avez une excellente capacité de concentration, parce que 95% des gens ne sont pas arrivés à ce niveau de l’article, vous êtes sur le bon chemin ! Je pense personnellement que les 10 minutes ne sont plus d’actualité. Avec les vines, les snapchats et tous ces trucs extrêmement courts, l’attention des gens a considérablement diminué ces dernières années.

Voici une autre règle capitale : L’attention ne peut éclairer qu’une chose à la fois, le cerveau est incapable de multitâche.

Il ne sert à rien de vouloir lire un article en même temps que vous téléphonez, vous allez faire l’un ou l’autre mais pas les deux. Notre attention ne peut pas se diviser. Lorsqu’on fait cela, notre cerveau switche d’une activité à l’autre et fait de multiples de redémarrages.

Ce mécanisme est semblable à une console de jeu : imaginez que vous mettez un jeu, puis que vous éteignez la console pour mettre un autre jeu. A chaque fois, il faut le temps de rallumer la console. Le cerveau fonctionne exactement de cette façon. Or, en faisant cela, vous pourrissez complètement vos capacités d’attention et vous perdez un temps fou avec le multitâche.

Il a été prouvé que le multitasking rend beaucoup moins productif. Vous l’aurez compris, arrêtez de suite si vous faites du multitâche. Faites une chose et une seule. Utilisez le pomodoro par exemple : 25 minutes en mode monotâche puis pause de 5 minutes.
Lorsque vous êtes sur une tâche, enlevez toutes les distractions pour rester concentré, vous abattrez un travail bien plus important. C’est exactement ce que je fais pour cet article et c’est bien plus rapide que si je passais mon temps à envoyer des messages ou si je regardais Facebook en même temps.

Loi N°7 : répéter l’information pour s’en souvenir

Plus nous encodons l’information de façon élaborée au moment de l’apprentissage, mieux nous nous en souviendrons longtemps. La meilleure façon d’améliorer le souvenir est de reproduire les conditions qui ont présidé à l’encodage initial, en reproduisant l’environnement dans lequel vous avez appris pour la première fois.

Servez-vous d’exemples concrets : l’exemple tire profit de la tendance naturelle du cerveau à faire des associations. Une information est traitée plus facilement si elle peut être immédiatement associée à une information déjà présente dans le cerveau de l’apprenant.

C’est pour cela que si vous rencontrez quelqu’un qui a le même prénom qu’un ami à vous, il vous suffit de trouver un point commun entre eux pour vous rappeler le prénom de cette nouvelle personne. Le cerveau fonctionne par associations d’idées et il faut en tirer partie pour mieux apprendre.

Pour fixer la mémorisation, le facteur N°1 s’appelle la répétition. Oui, la répétition. C’est bien ce que je dis, la répétition !

On peut conserver 7 informations pendant 30 secondes, s’il n’y a pas de répétition c’est perdu. Par contre si on les répète régulièrement, elles passeront dans la mémoire à long terme.

Notre cerveau ne nous donne qu’une vision approximative de la réalité parce qu’il mélange les nouvelles informations qu’il reçoit avec les souvenirs passés et stocke le tout comme s’agissait d’un seul ensemble.C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous sommes souvent en réaction à l’environnement. Face à une situation donnée, nous pensons réagir volontairement à celle-ci. Il n’en est rien, ce sont nos croyances et nos schémas automatiques qui nous font réagir à cette situation. Remarquez dans votre quotidien comme ce sont toujours les mêmes personnes ou les mêmes remarques qui vous font démarrer au quart de tour.

Le meilleur moyen de rendre la mémoire la long terme plus fiable est d’intégrer progressivement les nouvelles informations et les répéter à intervalle régulier.

Pour cela il existe mille et une façon : transmettre l’information à travers une vidéo ou un article comme je le fais, en parler à un ami, faire un résumé de livre, utiliser un système de répétition espacée (tel que l’application Anki)…
Retenez que le meilleur moyen de retenir une information est de la transmettre dès qu’on l’a lue ou entendue.

Ensuite, ce sera la répétition qui permettra de fixer cette information dans la mémoire à long terme.

Loi N°8 : stimuler davantage de sens à la fois

Il faut savoir qu’un environnement multisensoriel favorise l’apprentissage. Nous avons toujours vécu dans un environnement multisensoriel : lumières, bruits, sensations, goûts, odeurs…

Au plus vous allez associer les sens, au plus vous retiendrez bien l’information.
Par exemple si 
vous lisez un livre, si vous couplez l’auditif avec une image visuelle, vous retiendrez bien mieux que si vous ne faites que lire le livre.
Alors quand vous lisez, prenez de temps en temps une pause pour fabriquer des images mentales et faire des associations d’idées avec des éléments que vous connaissez déjà.

Concernant les sens, l’odorat passe directement au cortex sans passer par le thalamus (qui filtre les informations). Il n’y a donc pas de filtration d’informations en ce qui concerne les odeurs. Voilà pourquoi la moindre odeur vous fait vous remémorer plein de souvenirs sans que vous n’ayez à traiter cette information avec votre cerveau conscient. Vous pouvez utiliser cela pour l’apprentissage par exemple : mettez une huile essentielle en diffusion lorsque vous apprenez quelque chose et mettez-la à nouveau lorsque vous avez besoin de cette information ! L’odorat améliore l’apprentissage sans l’aide d’autres sens.

L’olfaction et le sommeil améliore la consolidation des souvenirs déclaratifs, ce qui veut dire qu’en couplant une odeur pendant un apprentissage et une bonne nuit juste après vous fera vous souvenir excessivement bien de ces informations.

Le cerveau s’appuie partiellement sur ses expériences antérieures pour décider de la manière de combiner ces signaux. Voilà pourquoi 2 individus peuvent percevoir un même événement très différemment.

Nos sens ont évolué pour fonctionner ensemble. Donc notre apprentissage est optimal si plusieurs de nos sens sont stimulés simultanément, comme je l’ai décrit pour le livre ci-dessus.

 

Loi N°9 : la vue l’emporte sur tous les autres sens.

Pour résumer cette loi en une phrase : Une image vaut mille mots.

Utilisez les images pour communiquer une idée car ce ne sont pas les mots ou les paroles qui sont le support privilégié de notre apprentissage et de nos souvenirs. 

Voilà pourquoi les métaphores sont si efficaces pour retenir quelque chose : on visualise et on retient mieux.

Les métaphores sont comme une photographie, elles permettent de bien mieux fixer l’information que du simple texte (ou une simple description d’un paysage), et je viens justement d’en faire une. La vision est de très loin notre sens dominant, elle prend la moitié des ressources de notre cerveau. Ce que nous voyons n’est que ce que notre cerveau nous dit que nous voyons, et ce qu’il nous dit que nous voyons n’est pas fiable à 100%.

Au final, ce que nous voyons n’est pas vraiment ce que nous voyons. Je m’explique : ce que nous voyons n’est que l’interprétation par le cerveau des informations sensorielles captées par les yeux (et les autres organes des sens). L’interprétation de la réalité est unique à chaque personne et elle dépend entièrement de nos croyances.

Tout le monde connaît l’adage « Je crois ce que je vois. » Je vous propose de retourner le truc pour nous rapprocher de la réalité : « Je vois ce que je crois ».

Un dépressif va voir tous les événements de sa vie teintés de noir alors que quelqu’un d’heureux va les voir en rose (je grossis le trait, bien entendu).

Pourquoi face à un même événement, deux personnes vont rapporter quelque chose de complètement différent ? Regardez les avis sur un livre sur Amazon, regardez les avis d’un restaurant sur Tripadvisor, demandez à deux de vos amis ce qu’ils ont pensé de la dernière soirée : vous n’aurez que des réponses différentes parce que notre perception de la réalité dépend de nos propres filtres.

On voit ce qu’on veut bien voir, et cela dépend de nos croyances.

Prenez les hallucinations : les personnes qui hallucinent, quelles qu’en soient les raisons, voient VRAIMENT des choses qui n’existent pas. Cela montre bien que la notion de réalité est toute relative et que personne ne perçoit la réalité telle qu’elle l’est, puisqu’on la voit tous à travers nos filtres.
C’est comme si nous regardions tous à travers des lunettes de couleurs différents et que nous pensons que c’est nous qui avons raison : « Regarde, tout est rouge je te dis ! ».
Votre voisin a les lunettes bleues, vous pensez bien qu’il va y avoir un problème de communication si vous tenez ce discours. Tout cela montre bien que la vision est le sens N°1 chez nous.
Pensez toujours à utiliser les images pour apprendre, exactement comme lorsqu’on fait de la visualisation.

Même si ce n’est pas directement dans le thème, travaillez aussi sur vos croyances : demandez-vous pourquoi vous croyez ce que vous croyez.

Je cite maintenant Franck Nicolas :

« Je suis conscient que ce qui va suivre va probablement vous choquer : si vous n’avez fait aucun travail sur vous-même, si vous avez accepté tout ce qu’on vous a inculqué depuis toujours sans rien remettre en question, il est fort probable que vous n’ayez pas choisi 90% des croyances que vous avez sur vous-même et sur le monde. »

Quand on y pense, c’est terrible. Cela signifie que vous êtes sous le joug de ceux qui vous ont inculqué leurs propres croyances : vos parents, la société et la télévision. Mais au nom de quoi devriez-vous les croire ?
Est-ce que ça vous arrange de croire que vous n’avez pas 
confiance en vous, que les gens sont méchants ou que les arabes sont des terroristes ? Rien ne vous empêche de changer vos croyances sinon vous-même !

Tout ce que vous allez faire dans votre vie dépendra de vos croyances, alors commencez à en changer si vous voulez une vie meilleure, c’est urgent. 

Prenez un carnet et notez vos croyances sur vous-même, sur vos amis, sur l’argent, sur la société, sur le succès, sur le sens de la vie, et questionnez-vous sur ces croyances.

Si elles vous rendent malheureuses, il n’y a aucune raison de les garder.

Loi N°10 : étudier la musique ou en écouter stimule les fonctions cognitives.

L’apprentissage de la musique améliore directement la mémoire de travail. Les leçons de musique améliorent les compétences sociales. La musique développe l’empathie.

Par ailleurs, les groupes qui jouent ensemble de la musique libèrent de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement (comme pour la mère et son enfant), on peut le voir avec les groupes de musique qui sont souvent très soudés pendant de nombreuses années. Le langage n’en produit pas lors d’un dialogue normal mais la musique oui. Moralité : chantez avec une fille, vous vous rapprocherez plus vite d’elle !

Vous savez probablement qu’écouter de la musique modifie l’humeur, on a même des modifications hormonales.
La musique favorise l’augmentation de la dopamine, qui est la fameuse hormone du plaisir. La musique diminue le cortisol, cette hormone dont on parlait dans la partie sur le stress, et a donc un effet direct sur le stress vécu. Une expérience a été faite sur 2 groupes avant opération, dans un groupe ils ont eu une pilule antistress et dans l’autre ils ont eu de la musique). Evidemment, c’est la musique qui a le mieux marché. La musique classique ainsi que les musiques de relaxation et de méditation sont celles qui ont le mieux marché.

En clair, lorsque vous vivez une période stressante, écoutez des musiques joyeuses, des musiques que vous aimez et des musiques de relaxation (bruits des vagues, de rivière, des bruits d’oiseaux…), cela a vraiment un effet génial sur l’humeur et la l’état de relaxation.

Hippocrate lui même prescrivait la musique aux malades mentaux.

Pendant la première guerre mondiale, des hôpitaux britanniques ont engagé des musiciens pour jouer devant des soldats blessés en convalescence. La musique calmait leur esprit et diminuait leur souffrance physique.

« Rien n’active autant le cerveau que la musique. Il a été possible de créer une nouvelle zone dédiée au langage dans l’hémisphère croit de son cerveau. Et j’en suis resté abasourdi. » a dit le Dr Oliver Sacks en parlant d’une patiente traumatisée crânienne qui avait perdu le langage. Elle a réapprit à parler par le chant.

La formation musicale améliore les capacités intellectuelles dans plusieurs domaines cognitifs : elle stimule les compétences spatio-temporelles, le vocabulaire, le repérage de certains sons dans un environnement bruyant, la mémoire de travail et les aptitudes sensori-motrices.

Je ne peux que vous encourager à utiliser la musique dans votre quotidien (évitez les musiques avec paroles pour travailler), avec de la musique classique pour vous concentrer. Pour ma part, il m’arrive régulièrement d’écouter du Chopin lorsque j’écris des articles.

Loi N°11 : les cerveaux des hommes et des femmes sont différents

Comme nous l’avons vu plus haut avec les intelligences multiples, gérer les émotions est essentiel. C’est bien là la différence entre hommes et femmes. Les émotions sont utiles, elles incitent le cerveau à être attentif.

Les femmes et les hommes traitent différemment certaines émotions. Ces différences sont le fruit d’interactions complexes entre inné et acquis. Les hommes et les femmes ont un cerveau différent au niveau biochimique et structurel : les hommes ont une amygdale plus grosse et produisent plus rapidement de la sérotonine. Les hommes et les femmes réagissent différemment à un stress aigu. Les femmes activent l’amygdale de leur hémisphère gauche et se souviennent des détails de la situation stressante. Les hommes activent leur amygdale droite et se souviennent de l’essentiel de la situation stressante.

A tous les hommes qui me lisent, je vous conseille d’apprendre justement à gérer vos émotions comme beaucoup de femmes le font mieux que nous. Ne gardez pas vos émotions à l’intérieur de vous, c’est une des choses les plus toxiques pour le corps. C’est comme si vous empêchiez vos déjections de sortir de votre rectum.

Emotion veut dire littéralement aller à l’extérieur : c’est quelque chose qui doit sortir.

Si une émotion ne sort pas, elle vous dévore de l’intérieur, vraiment. Sur le long terme, on obtient des maladies graves parce qu’on a toujours réprim&

 

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